«Ma fille n’est pas à vendre»: un documentaire sur la prostitution juvénile au Québec

«Ma fille n’est pas à vendre», documentaire réalisé par Anaïs Barbeau-Lavalette, plonge au coeur de la prostitution juvénile au Québec en donnant la parole à quatre mères dont les filles ont un vécu dans la prostitution. Celles-ci témoignent des difficultés rencontrées, de leur sentiment douloureux de s’être fait «”volé” un peu de leur enfant»(1) par les proxénètes, et de leur colère de voir marcher ceux-ci en toute impunité. Le documentaire a pour trame de fond les nombreuses fugues d’adolescentes en centres jeunesses, dont les cas ont été médiatisés à pareille date l’an dernier. L’une de ces adolescentes, réunie de nouveau avec sa famille, et qui cherche à reprendre contrôle sur sa vie, témoigne aussi de l’envers de ce phénomène.

Le documentaire se clôt sur les débats entourant le projet de loi C-452 (maintenant C-38), qui permettrait de porter des accusations sans le témoignage des victimes: les mères urgent le gouvernement Trudeau d’aller de l’avant avec l’adoption de la loi. Un appel à faire pression sur le gouvernement nous ait également lancé à la fin du documentaire:

«Pour faire pression sur le gouvernement, écrire à Justin Trudeau (justin.trudeau@parl.gc.ca): “Faites passer le projet de loi 38”.»

Pour visionner le documentaire, cliquez ici.

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(1) Pour consulter l’article paru dans Le Devoir, cliquez ici.

Scène tirée du documentaire