Les projets de prévention se multiplient
Il est encourageant de constater que le contexte politique est favorables aux diverses initiatives menées par les groupes féministes engagées dans la lutte contre l’exploitation sexuelle. Bien que le financement soit loin d’être suffisant, soulignons que plusieurs projets de prévention de l’exploitation sexuelle se sont vus octroyés des fonds dernièrement. En voici un aperçu:
- Le Centre d’amitié autochtone de La Tuque (CAALT) recevra une aide financière par l’entremise du Programme de prévention et d’intervention en matière d’exploitation sexuelle des jeunes (PPI), afin de développer des services de prévention et d’intervention pour contrer l’exploitation sexuelle des jeunes autochtones: «On veut augmenter les facteurs de protection des jeunes autochtones notamment par l’amélioration et la bonification des services de prévention, de soutien et de protection offerts aux jeunes et aux victimes d’exploitation sexuelle. Même si nous sommes en milieu éloignés, malheureusement la jeunesse autochtone d’ici est également confrontée à cette problématique. On veut mobiliser toute la communauté afin d’augmenter notre capacité d’intervention […] C’est un projet mobilisateur. On a reçu plusieurs appuis d’organisation du milieu communautaire», avance Rachel ChaChai, présidente du CAALT. Pour lire l’article au complet, cliquez ici.
- Le Calacs Coup de Coeur de Joliette a reçu une subvention gouvernementale, afin de développer un programme pour lutter contre la prostitution. La première étape du projet est de dresser un portrait de la prostitution dans la région: « Nous voulons analyser la situation, savoir comment [la prostitution] se manifeste dans le nord de la région, indique Delphine Huard [intervenante au Calacs Coup de coeur]. Cela ne se manifeste pas nécessairement dans un contexte de gang de rue. C’est plus de la prostitution de survie, selon le peu que nous avons entendu jusqu’à maintenant. » L’organisme prévoit rencontrer en mars de 30 à 40 intervenant(e)s de la région provenant de différents milieux. Le programme de prévention et d’intervention devrait être mis en place dès avril ou mai prochains. Pour lire l’article au complet, cliquez ici.