Vers un portrait de l’exploitation sexuelle des moins de 25 ans en Estrie
Bien que le recrutement de filles dans les centres jeunesse de Laval ait fait les manchettes l’an dernier, la prostitution juvénile n’est pas un phénomène propre à la grande région de Montréal. Comme le souligne Marie-Michèle Whitlock, intervenante au CALACS Agression Estrie: «[…] Ce n’est pas parce que nous ne sommes pas à Montréal que nous sommes à l’abri de cette forme d’exploitation. Au contraire, partout où il y a des jeunes et de la demande, il y a de l’offre.»
Comme aucune recherche sur l’industrie du sexe dans la région n’a été réalisée jusqu’à maintenant, le CALACS Agression Estrie entend dresser dans les prochaines années un portrait de l’exploitation sexuelle des moins de 25 ans, afin notamment d’adapter les services offerts aux femmes à la réalité de celles-ci: « Ce portrait, qui devrait sortir à l’hiver 2018, sera le premier outil de sensibilisation et d’intervention régional à propos de l’exploitation sexuelle dans notre région. Il nous permettra d’adapter nos services et de bien connaitre le milieu afin d’avoir une sensibilisation efficace», résume Mme Whitlock.
Le CALACS, qui mène cette recherche financée par le ministère de la Sécurité publique, compte sur la collaboration des nombreux partenaires de la région (centre jeunesse, maison de jeunes, policiers..) afin de rendre le portrait le plus juste. Pour communiquer avec le CALACS Estrie, composez le 819 563-9999 ou écrivez au projet_interv@calacsestrie.com.
Informations tirées d’un article de La Tribune.