5 fois plus de Canadien.ne.s en faveur de la législation actuelle sur la prostitution qu’en défaveur

Un sondage national mené par Nanos Research pour le compte du London Abused women’s Centre (LAWC) de 2020 montre une adhésion de la population à la Loi canadienne sur la protection des collectivités et des personnes victimes d’exploitation (2014) inspirée du modèle nordique.

Faits saillants:

  • 49 % des Canadien.ne.s soutiennent la législation canadienne actuelle sur la prostitution, soit cinq fois plus que ceux qui s’y opposent (11 %).
  • 46 % des Canadien.ne.s sont plus enclin.e.s à soutenir la loi actuelle comme moyen de s’attaquer au problème de la prostitution. Ce nombre est presque deux fois supérieur à celui des personnes qui soutiennent la prostitution en tant que profession légale non régie par des lois, y compris les proxénètes, les propriétaires de maisons de passe, les acheteurs de services sexuels et ceux qui en vendent (24 %), et presque trois fois supérieur à celui des personnes qui soutiennent l’idée de rendre la prostitution illicite et de criminaliser toutes les personnes impliquées dans la vente de services sexuels (16 %).
  • 61 % des Canadien.ne.s sont d’avis que les gouvernements fédéral et provinciaux doivent accorder un financement convenable aux organismes travaillant avec les femmes dans la prostitution pour qu’ils puissent fournir des services de conseil et de soutien à long terme nécessaire, ce qui est presque neuf fois plus que les opposant.e.s (7 %).
  • 51 % des Canadien.ne.s désapprouvent qu’un membre de leur famille paie pour des services sexuels, ce qui est plus de quatre fois supérieur à ceux qui approuvent (12 %).
  • 43 % des Canadien.ne.s conviennent que si la plupart des femmes et des personnes avaient d’autres possibilités économiques viables, elles ne choisiraient pas de se livrer à la prostitution. Ce chiffre est plus de quatre fois supérieur à ceux qui ne sont pas d’accord (10 %).
  • Lorsqu’on leur a demandé si la prostitution devait être considérée comme une profession ou un emploi comme d’autres, 34 % des Canadien.ne.s étaient d’accord et 26 % étaient en désaccord. Toutefois, lorsqu’on leur demande dans quelle mesure les Canadien.ne.s sont favorables à la prostitution en tant que profession légale, considérant que toutes les activités liées à la prostitution, y compris l’achat et la vente de services sexuels, le proxénétisme, la traite des êtres humains et la gestion de maisons de passe, seraient légales, 45 % des Canadien.ne.s s’y opposent, soit plus de deux fois plus que ceux et celles qui y sont favorables (17 %).